Des scientifiques révèlent comment les chats ont changé en 2 000 ans

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Les archéologues ont comparé les os d’animaux anciens et modernes. En règle générale, les animaux domestiques deviennent plus petits que leurs ancêtres sauvages. Par exemple, un chien a rétréci en moyenne de 25 % par rapport à un loup.

Mais il semble qu’avec les chats, tout se soit passé exactement à l’opposé, disent des chercheurs danois.
Le chat des steppes (Felis silvestris lybica) est considéré comme l’ancêtre de tous les chats domestiques. Il a été domestiqué au Moyen-Orient il y a environ 10 000 ans. Au 2e millénaire avant notre ère, les chats étaient déjà transportés sur des navires à travers la Méditerranée en guise de cadeaux ou de souris. Ainsi, les chats domestiques ont été amenés dans les pays du Nord.

Au 2ème siècle après JC, les Danois gardaient déjà des chats comme animaux de compagnie. Souvent, ils étaient cultivés pour la fourrure et les amulettes étaient fabriquées à partir d’os. À l’époque viking, les peaux de chat étaient une denrée précieuse, leur vente rapportait beaucoup d’argent.

Les archéologues danois ont eu la chance de trouver de nombreux restes de ces animaux de compagnie. Ils sont conservés au Musée Zoologique de Copenhague. Grâce à cela, les chercheurs ont pu étudier et comparer les squelettes de chats ayant vécu au Danemark du début de notre ère au 17ème siècle.

En mesurant soigneusement les os des animaux avec un pied à coulisse électronique, les archéologues les ont comparés aux os des chats modernes qui vivaient au Danemark de la fin du XIXe siècle à nos jours.

En moyenne, depuis l’époque des Vikings, les chats ont grandi de 16%, ont conclu les chercheurs. Leurs découvertes sont publiées dans le Danish Journal of Archaeology.

L’étude ne concernait que des chats danois, les résultats ne peuvent donc pas être généralisés au monde entier. Cependant, une étude similaire en Allemagne en 1987 a également révélé que les chats médiévaux étaient plus petits.

Les scientifiques ne savent pas encore ce qui a causé la croissance atypique. Cela peut être dû à l’amélioration des conditions nutritionnelles. Mais des modifications génétiques sont également possibles. Pour le savoir, les chercheurs vont analyser l’ADN d’animaux de différentes époques.

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