Il a fallu 117 heures d’attente à -50 pour prendre ces photos d’ours polaires

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De la mi-février à la mi-mars, un grand événement se déroule dans le parc national canadien Wapusk. Chaque année au Manitoba, des ours polaires sortent de leur tanière pendant cette période. En octobre, ils entrent dans la clandestinité afin de produire une progéniture en novembre. Et en février-mars, les mères sortent pour la première fois avec des oursons de quatre mois.

Daisy Gilardini a fait une chasse aux photos dans ces régions. Elle est une photographe animalière expérimentée et spécialisée dans la prise de vue dans les régions polaires. Pendant près de deux décennies, Gilardini a participé à plus de soixante expéditions en Antarctique et dans l’Arctique. Ses photographies remportent des prix dans les concours internationaux de photographie les plus prestigieux.

Daisy Gilardini a partagé son histoire de capture de ces photos d’ours polaires absolument incroyables.

« L’année dernière, j’ai passé 13 jours sur le terrain et attendu 117 heures devant la tanière pour prendre des photos de la famille.

Les ours polaires savent quand les phoques mettent bas sur la glace dérivante de la baie d’Hudson. C’est une proie facile. Mais contempler la sortie des ours de la tanière est extrêmement difficile et réussit rarement, car le photographe est confronté à des conditions extrêmement difficiles.

Mon expédition a duré du 17 février au 3 mars 2015. J’ai passé 13 jours sur le terrain à photographier avec un super téléobjectif 800 mm (et parfois un téléconvertisseur 1,4x).

J’ai attendu 117 heures devant une tanière d’ours polaire avec des rafales de vent de 60-70 km/h et des températures entre 45°C et 50°C sous zéro. En conséquence, j’ai eu 12 heures de prise de vue productive et j’ai observé 5 ours polaires différents.

Dans cet épisode, la maman ours se détendait avec ses deux oursons en route vers la banquise. En règle générale, ils s’arrêtaient dans des endroits protégés du vent, se réfugiaient dans des congères ou sous des arbres.


Elle était très calme lorsque notre voiture est arrivée sur les lieux et nous avons pu les photographier pendant plusieurs heures. Puis l’ours a soudainement décidé qu’il était temps de partir. Elle s’est précipitée sur la pente avec de la neige épaisse et l’un des oursons a décidé qu’il serait beaucoup plus pratique de saisir leur mère. Il bondit et s’accrocha à sa fourrure avec ses pattes et ses dents. Comportement très drôle et complètement inattendu.

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